Quand l’imposteur, c’est moi
Quand l’imposteur, c’est moi

Quand l’imposteur, c’est moi

Le syndrome de l’imposteur, c’est toi et c’est moi, c’est nous.

C’est quand on m’a dit n’étais-tu pas atypique ? et que j’ai fuis.

C’est quand je devais et voulais dire non et que j’ai dit oui.

C’est aussi quand je devais dire oui et j’ai dit en souriant non non, ça va je ne l’ai pas mal pris.

C’est aussi quand j’étais première dans tout un établissement et une région des années et que je me disais ce que l’on me répétait : et puis ?

C’est quand je suis restée à l’intérieur quand je voulais marcher sous la pluie.

C’est quand je suis rester assise, alors qu’au fond je voulais voyager.

C’est quand j’en reprenais une bouché, alors que j étais rassasiée.

C’est quand je me sentais une moins que rien, alors que leur projet au final c’était grâce a mes idées.

C’est quand les mots : « par hasard » et « mais c’est un coup de chance », expliquaient tout.

C’est quand je me voilais la face, et m’autosabotais partout.

C’est quand je me suis entouré de gens que je savais mauvais pour moi.

Et quand j’ai repoussé les meilleurs qui soient…

C’est quand je n’ai pas écouté cette bonne voix. Et que j’écoutais la fausse, celle qui te rends imposteur, un étranger face à toi.

C’est quand je mentais au monde et surtout à moi même sur qui j’étais et de quoi je suis capable réellement.

Le syndrome de l’imposteur, c’est se rendre démuni, alors que l’on ne l’est pas.

C’est se mettre en coma artificiel pour survivre, alors que l’on respire très bien comme ça.

C’est quand je sais que tu le fais, et tu sais aussi que je le fais aussi. Mais qu’aucun de nous n’arrive a faire le premier pas.

–Ines–

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