L’humain a toujours vécu en société, l’union fait la force …
On a tous écouté ce genre de phrase. Ne serais-ce qu’une fois dans notre vie.
Et pour être honnête, jusqu’à un certain point, où degré, cette phrase peut avoir du sens.
Cela sonne comme un pilier, une base.
Et si, certes, l’humanité a toujours compté sur le fait d’être regroupé pour avancer…
Est-ce que réellement, c’est ça qui lui a permis d’avancer ou juste de subsister ?
La majorité y a adhéré, en opprimant et refusant toute diversité.
Quitte à les effacer et supprimer.
Et voilà un peu; en vulgarisant énormément, comment chaque groupe s’est définit, appartenant à une culture, à sa société…
L’intégration sociale.
Depuis jeune, je ne fais qu’observer et analyser différents milieux, différentes cultures. Afin de mieux comprendre et peut être mieux me camoufler.
Si vous le voulez bien : mieux m’intégrer.
Tout cela de façon inconsciente, je passais des heures à lire des commentaires, à voir des vidéos de Sketch etc…. très cliché mais, tout cela, dans un seul but . Trouver à quel groupe j’appartenais.
Alors, comme vous vous en doutez, je ne me suis vu dans aucune place.
Là où j’allais, tous se ressemblaient, c’était si simple mais également si compliqué à appliquer.
Condamnée par ma différence, dans la solitude je me suis réfugiée.
Après avoir amputé ma plus belle partie, celle de qui j’étais.
Après avoir tout essayé, avoir tout donné.
Cela ne suffisait, au grand jamais.
L’image d’une femme timide et réservée, allait-elle me protéger ?
Tous ces refus, ces regards et non dits..
Étais-ce dû à cette incapacité d’adhérer au groupe ?
Au fond, je ne déteste pas l’humain. Au contraire je l’aime, j’aime le groupe; les gens …
Même si c’est très clair, qu’il y eu une absence de réciprocité.
Serais ce une maladie d’être différent ?
S’il existait un code social, je crois que je serais la première à l’acheter.
Mais même après l’avoir lu et compris, je ne pourrais l’appliquer.
Au bout d’un moment, beaucoup comme moi se fondent dans la masse ; désespérés.
Mais ils ne fondent jamais totalement, impossibilité d’être, telle une soluté.
Notre âme erre à la recherche de ces congénères.
Au final, les plus grands bâtisseurs de notre histoire. N’étaient-ils pas des incompris de leur époque ?
Sommes nous les bâtisseurs de demain ?
Autant de paradoxes… Ceux qui étaient le plus hors société, y ont le plus contribué.
Qu’elle est la peur de cette société ?
Celle de ne plus exister ? Ou plutôt celle d’enfin laisser de la place aux nouveautés ?
L’opportunité de changer.
Est-ce une peur des dirigeants de supprimer la possibilité de ne plus les manipuler ?
L’intégration sociale, serait bien plus bénéfique. Si l’on pouvait réellement rester qui l’on est.
Le terme rime plus pour moi, avec un effacement de personnalité et d’identité.
Une solution sociale, où tout le monde se fond dans un moule.
Mixés aux différents arômes et colorants.
Hors de question de goûter ou paraitre autrement…
Version pessimiste ou réaliste d’un monde qui devient une société géante, celle de la consommation….
Ines, #zebra