L’ennui ou l’ennui ?
L’ennui ou l’ennui ?

L’ennui ou l’ennui ?

Je suis devant mon ordinateur sans vraiment savoir quoi écrire. Ecrire sur l’ennui ? Je n’ai jamais vraiment prêté attention ou eu une quelconque réflexion sur ce thème. C’est vrai que lorsque j’étais plus jeune (oui, je suis encore jeune, mais encore plus jeune que maintenant), il m’est arrivé de m’ennuyer et de percevoir cela comme étant quelque chose de négatif qu’il fallait éviter le plus possible. Très bien, oui, évitons-le, mais comment ? J’en ai cherché des activités à faire en tant qu’enfant. Sortir, jouer avec mes amies, jouer à des jeux vidéo, chanter, danser, dessiner, me déguiser. Vraiment beaucoup de loisirs. C’est en grandissant que l’on peut se rendre compte que l’envie de faire et de chercher peut disparaître. Cela a été le cas pour moi.

Pour moi, l’ennui, c’est ne pas savoir quoi faire, ne pas savoir comment s’occuper. Avoir plein de possibilités d’activités, mais ne pas trouver celle qui pourra satisfaire l’esprit. J’ai plein de petits hobbies, pratiquement les mêmes que lorsque j’étais petite (chanter, danser, dessiner, peindre, écrire, sortir). Malheureusement, je ne fais plus rien. Je passe mes journées devant des séries sur Netflix. Parfois, je passe tellement de journées sur mon ordinateur, qu’il m’arrive d’en avoir marre. Et là, vient l’ennui. Ce moment où mon activité principale ne me satisfait plus ou a été trop présente dans mon quotidien. Si je peux avoir l’occasion de sortir un peu, je vais la saisir, mais il faut que je sois accompagnée, sinon, je n’ai pas de motivation et je vais me retrouver dans mon lit avec ma série (souvent accompagné d’un coca et d’un bol de chips, sympa nan ?). Au fil des années, j’ai appris à gérer cela et j’arrive maintenant à regarder moins souvent mon ordinateur, à diversifier mes activités afin que je puisse, lors d’overdose de Netflix, ne pas m’ennuyer.

Par contre, je suis persuadée que l’ennui nous est bénéfique à toutes et à tous. Car c’est en s’ennuyant que l’esprit devient le plus créatif et qu’il va imaginer le plus de possibilités pour se stimuler lui et le corps. Regardez des enfants qui n’ont pas de jouet à disposition, ils se mettront pratiquement automatiquement à utiliser leur environnement comme stimulus. Cela pourrait aller des éléments de la nature aux constructions urbaines. C’est pour cela que parfois, je me laisse aussi m’ennuyer afin de trouver ne serait-ce qu’une nouvelle façon de passer ma journée, de trouver une autre occupation ou simplement de réfléchir sur moi.

L’aspect le plus négatif de l’ennui serait pour moi lorsque l’on se retrouve à s’ennuyer de la vie. Ne plus trouver aucune motivation, aucun loisir. Penser que plus rien n’amusera ni le corps, ni l’esprit. Que tout est vide autour de nous, que plus rien n’a vraiment d’importance. Cette forme d’ennui est parfois présente dans mon quotidien, et c’est dans ces moments-là que je me retrouve sous forme de zombie ou de mollusque mou étalé à ne rien faire. Peut-être est-ce par-là une forme de dépression ? Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est que j’essaie à chaque fois, au maximum, de me sortir de cette forme d’ennui qui, d’après ce que je remarque, impact aussi mon entourage.

J’ai commencé ce texte sans vraiment savoir quoi écrire sur l’ennui. Comme quoi, avec un peu d’écriture, l’inspiration vient assez vite. Bref.

Isaline

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *