Hypersensibilité, levons l’ancre !
Hypersensibilité, levons l’ancre !

Hypersensibilité, levons l’ancre !

Je ne parlerai peut-être pas directement d’hypersensibilité mais plutôt d’hyper-acuité et de sensibilité interconnectée.

Notre regard sur le monde dépend essentiellement de notre capacité à percevoir à travers nos sens. Ces sens nous rappellent sans cesse cette interconnexion et la lecture se dégage à travers nos émotions.

Nous ne regardons pas le monde, nous le ressentons.

C’est vrai, nous sommes parfois les naufragés rescapés de ces vagues et de ces déluges d’émotions mais à chaque excursion, nous apprenons profondément de ces vents, de ces odeurs et de ces courants.

Lorsque nous ne nous y noyons pas, nous glissons sur l’infinité de ces océans.

Et de quoi pourrait bien être constituées ces vastes étendues d’eau si ce n’est pas de ces gouttelettes à la fois si intimes et si singulières ? Ne serait-ce pas la révélation de cette intrication entre nos essences et celle de l’univers ?

Sage de ne pas nager à contre-courant ou amuser de le faire, ces je(ux) ne sont qu’interactions, échanges et communication.

Le chant de la sirène ne nous noie pas si on ne se débat pas, il nous attire vers nos profondeurs et nous réapprenons ainsi, à danser avec cette familière absence de pesanteur. Bien sûr, il y a toutes ces épaves qui semblent vouloir nous avaler mais nous rapportons de chaque expédition, les trésors de notre entièreté interconnectée.

Lorsque nous n’avons plus peur, lorsque nous ne tentons pas d’embarquer sur le premier navire que nous croisons, nous faisons alors (co)nnaissance avec ces océans et ils nous portent naturellement, bien au-delà de nos propres horizons.

Yohei

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